Dans le cadre de la stratégie nationale visant à valoriser davantage le potentiel énergétique du pays, le ministre de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, a lancé officiellement lundi à Oran le premier appel d’offres international baptisé « Algeria Bid Round 2024 ». Cette initiative d’envergure, présentée lors de la 12ème édition du Salon de l’énergie et de l’hydrogène pour l’Afrique et la Méditerranée, marque le coup d’envoi d’une série d’appels d’offres programmés sur les cinq prochaines années.Comme l’a détaillé M. Mourad Belkacem, directeur de l’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (ALNAFT), cet appel d’offres inaugural s’inscrit dans la droite ligne du nouveau cadre législatif régissant le secteur des hydrocarbures en Algérie. Un arsenal juridique récemment actualisé dans le but affiché d’attirer les investissements locaux et étrangers pour l’exploration et la mise en valeur des ressources pétrolières et gazières encore sous-exploitées sur le territoire national. Pour les autorités algériennes, la relance d’un nouvel élan dans la prospection énergétique constitue un enjeu stratégique de première importance. Il s’agit en effet de maintenir le rang de leader régional que
s’est taillé l’Algérie au fil des décennies dans le domaine des hydrocarbures, tout en garantissant sa sécurité énergétique sur le long terme.Nul doute que l’appétence des majors pétrolières et gazières internationales pour ce nouvel appel d’offres sera scrutée de près. L’Algérie, riche d’énormes gisements encore vierges et d’un environnement des affaires en pleine mutation, fait aujourd’hui figure de terre de conquête prometteuse pour les investisseurs étrangers en quête de relais de croissance.
F.B.