Le groupe Sonatrach et la compagnie pétrolière espagnole, CEPSA, ont conclu, ce lundi à Oran, un mémorandum d’entente visant à réaliser une étude de faisabilité pour le développement d’un projet intégré de production d’hydrogène vert et de ses dérivés en Algérie, indique un communiqué du ministère. La cérémonie de signature, qui s’est déroulée lors de la séance inaugurale de la 12e édition du Salon et Conférence Afrique-Méditerranée sur l’énergie et l’hydrogène (Napec 2024), a été présidée par le ministre de l’Énergie et des Mines, M. Mohamed Arkab. Le protocole d’accord signé entre Sonatrach et CEPSA prévoit un projet ambitieux en deux étapes, indique la même source, précisant que « la première phase consistera en la réalisation d’études approfondies pour évaluer la faisabilité, les opportunités et la rentabilité du projet », alors que « la deuxième phase, quant à elle, sera dédiée au développement concret du projet, notamment la construction des infrastructures nécessaires à la production et à l’exploitation de l’hydrogène vert ».
Cette collaboration marque un engagement commun des deux entreprises à accélérer la transition énergétique et à décarboner leurs activités. L’un des principaux objectifs est de contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre grâce à des technologies avancées dans le domaine de
l’énergie verte. Le projet vise à construire une usine de production d’hydrogène vert par électrolyse, alimentée par des centrales solaires et éoliennes. Ces installations fourniront l’énergie nécessaire pour les transformateurs électriques, garantissant que la production d’hydrogène se fasse entièrement à partir de sources renouvelables. En exploitant son potentiel en énergies renouvelables, l’Algérie peut se positionner comme un fournisseur clé d’hydrogène vert pour l’Europe, qui cherche à diversifier ses sources d’énergie tout en réduisant son empreinte carbone .
R.E