L’inquiétude gronde à Washington: Un poids lourd de l’OTAN frappe à la porte des BRICS

Les États-Unis commencent à s’alarmer de la possible adhésion de la Turquie, membre clé de l’OTAN, au groupe des BRICS. Cette perspective soulève des inquiétudes quant à l’avenir des relations entre Ankara et ses alliés occidentaux traditionnels. Selon le journaliste américain Jackson Hinkle, présent au Forum économique oriental, Washington ne peut rester indifférent face à cette éventualité. « Ils doivent être très inquiets. La Turquie est peut-être le membre le plus important de l’OTAN, à côté des États-Unis », a-t-il déclaré à l’agence Sputnik.
Les signes avant-coureurs de ce rapprochement avec les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) sont désormais tangibles. « Ils ont dit qu’ils avaient postulé, qu’ils assisteraient à la réunion des BRICS », a poursuivi M. Hinkle, faisant écho aux déclarations du conseiller du président russe, Iouri Ouchakov, qui a confirmé l’examen de la candidature turque. Cette perspective inquiète d’autant plus Washington que la Turquie, sous la houlette de Recep Tayyip Erdogan, n’a eu de cesse de s’éloigner progressivement des positions occidentales ces dernières années. Ses relations tendues avec ses alliés traditionnels, combinées à un rapprochement avec la Russie et des pays émergents, font redouter aux États-Unis une possible défection d’un membre stratégique au sein de l’OTAN. Si elle se concrétisait, l’entrée d’Ankara au sein des BRICS marquerait un tournant géopolitique majeur et un revers cinglant pour les Occidentaux. Le prochain sommet des BRICS à Kazan, auquel la Turquie envisage d’assister, sera de ce fait particulièrement scruté .
R.I.

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