Abdelmadji Tebboune réélu pour un2e mandat avec 94,65% des voix: L’Algérie  choisit la continuité

La continuité l’a emporté ! Abdelmadjid Tebboune a été réélu président de la République pour un deuxième mandat consécutif. Avec 94,65% des suffrages exprimés, l’homme qui a sollicité la confiance des algériennes et des algériens, le 11 juillet dernier au cours d’un entretien télévisé, vient de remporter haut la main l’élection présidentielle anticipée, selon les résultats définitifs annoncés, hier, par le président de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE). Face à ses deux adversaires politiques, Youcef Aouchiche du Front des forces socialistes (FFS) et Abdelaali Hassani Cherif du Mouvement de la société pour la paix (MSP), le président-candidat a eu 5 329 253 de voix, soit 94,65% des suffrages, a déclaré Mohamed Charfi qui animait une conférence de presse au Centre international des conférences (CIC), Abdelatif Rahal. Hassani Cherif est arrivé en deuxième position avec 178 797 voix, soit 3,17% des suffrages, alors que Aouchiche n’a eu que 122 146 voix (2,16%). En tout, ce sont 5 630 196 d’algériens qui se sont rendus aux bureaux de vote sur les 24.351.551 d’électeurs étaient appelés à choisir un nouveau président, dans une élection intervenue, faut-il l’admettre, dans un contexte particulier et sensible. La moyenne des taux de participation s’est établie d’ailleurs à 48,03% au niveau national, comme annoncée par l’ANIE samedi en fin de soirée, l’opération de vote étant prolongée jusqu’à 20h00.
Ainsi, les algériens ont choisi dans leur majorité écrasante d’accorder plus de temps à leur président afin « de poursuivre sa mission » entamée en 2019 pour bâtir « la nouvelle Algérie ». Cette volonté de poursuivre le chemin était d’ailleurs au cœur même de son discours et de sa campagne électorale. L’homme qui a toujours répété n’avoir pas eu le temps pour accomplir ce qu’il voulait, à cause notamment de son hospitalisation en 2020, puis de la lutte consacrée à l’épidémie de coronavirus, outre les incendies et autres plans qui visaient à chaque fois l’Algérie, aura donc 5 ans de plus pour atteindre ses objectifs et consacrer « une Algérie triomphante ». Ce slogan de campagne qui semble avoir inspiré les algériens plus qu’ils ne l’étaient par « opportunité » de hassani Cherif ou « vision » de Aouchiche.
Entre le basculement vers un projet qui promeut l’idéologie islamiste et l’orientation vers la gauche, l’Algérie choisit finalement le juste-milieu. Le projet d’Abdelmadjid Tebboune pour les cinq années à venir est basé sur la poursuite du soutien aux couches les plus vulnérables, la relance de la machine économique avec un PIB de 400 milliards de dollars, et des augmentations de salaires et des pensions. Les constantes du pays étant inébranlables, le désormais ex et nouveau président, compte maintenir une diplomatie offensive qui cherche à placer l’Algérie comme acteur incontournable de paix, dans la région et dans le monde tout en continuant à défendre les causes justes dont les principales à savoir palestinienne et sahraouie. C’est ce projet que les Algériens ont choisi à l’occasion de l’élection présidentielle du 7 septembre. À 79 ans, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, entame un deuxième mandat plein de défis pour l’Algérie qui en 2019, et à l’occasion d’un Hirak historique, a décidé de mettre fin à un pouvoir agonisant de « la issaba », pour emprunter le chemin du redressement .
Farid.B.

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