Le moudjahid et membre de la troupe musicale du Front de libération nationale, Boulifa El-Hadi, plus connu sous le nom de El-Hadi Radjeb est décédé à l’âge de 82 ans, a-t-on appris samedi auprès du ministère des Moudjahidine et des Ayants-droit.
En cette douloureuse circonstance, le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit, M. Laïd Rebiga a présenté ses sincères condoléances à la famille du regretté et à ses compagnons, priant Allah Tout-Puissant de leur prêter patience et réconfort.
«Nous avons appris, aujourd’hui, la triste nouvelle du décès du moudjahid Boulifa El-Hadi, dit El-Hadi Radjeb, qu’Allah lui accorde Sa sainte miséricorde», lit-on dans le message du ministre.
«Feu El-Hadi, un des piliers de l’art algérien a adhéré dès son jeune âge aux rangs de la Guerre de libération au sein de la troupe artistique du Front de libération nationale. Il fut un homme valeureux parmi ceux qui avaient fait entendre la voix de la Révolution au quatre coins du monde, véhiculant le noble message de la lutte du peuple algérien pour sa cause juste», ajoute le ministre.
«En cette douloureuse circonstance, je présente à sa famille, à ses compagnons d’armes, et à sa grande famille de la scène artistique mes sincères condoléances et compassion, priant Allah Tout Puissant de nous prêter patience et réconfort, A Allah nous appartenons et à Lui nous retournons», a écrit M. Rebiga.
Né en 1941, El-Hadi Radjeb a rejoint la base de l’Armée de libération nationale en Tunisie à l’âge de 14 ans. Il a avait rejoint la troupe artistique du Front de libération nationale. Le défunt a travaillé avec de nombreux artistes, notamment Ahmed Ouahbi, Mustapha Kateb et Mustapha Badie.
El-Hadi Radjeb fut connu pour sa belle voix et a interprété plusieurs chansons sur la Révolution, mais aussi des chansons sentimentales et d’autres à caractère social. Il a également travaillé à la Radio nationale.
Le regretté est connu notamment pour ses chansons: «Galbi Ya Bladi La Yensaki» (Mon cœur ne t’oubliera jamais, toi mon pays), «Chouf El-Ward» (Admire les roses), et «Adem wa Houa» (Adam et Eve).