El Independiente :“Le Maroc contraint de reconnaître la RASD”

Dans un retentissant camouflet diplomatique, le Maroc a dû concéder la reconnaissance formelle de la République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD), condition sine qua non à sa réintégration au sein de l’Union Africaine en 2017. Une humiliation cinglante pour le régime de Mohammed VI, contraint d’avaler la pilule amère devant les instances continentales.
La preuve irréfutable de cette reddition a été une nouvelle fois exhibée lors de la récente réunion préparatoire du sommet Japon-Afrique (TICAD). Malgré les manoeuvres désespérées de Nasser Bourita pour exclure la RASD, le communiqué final acte la présence légitime du Front Polisario, membre à part entière de l’UA.
Un revers cuisant pour Rabat, dont le Journal Officiel du Royaume de 2017 cite noir sur blanc « le président de la RASD » parmi les membres de l’organisation panafricaine. Une reconnaissance formalisée après moult atermoiements sous la pression des pairs africains, soucieux du respect de l’Acte constitutif prônant « la dignité humaine et l’émancipation économique ».
Pis, le média ibérique El Independiente rappelle l’engagement du défunt Hassan II d’organiser un référendum d’autodétermination au Sahara Occidental dès 1989. Une promesse réitérée par la signature de l’Acte fondateur de l’UA, qui préconise aussi « le règlement pacifique des différends ». Autant de revers cinglants pour la diplomatie du Makhzen, désavouée sur la scène africaine et forcée d’admettre, bon gré mal gré, l’existence de la RASD comme un État souverain. Un camouflet retentissant qui sonne comme un violent revers pour les velléités annexionnistes du Royaume au Sahara Occidental .
Kh.M.

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