Lutte contre la corruption: 51 usines récupérées confiées aux entreprises publiques

La lutte contre la corruption et la récupération des biens mal acquis franchit une nouvelle étape décisive en Algérie.
Le directeur général des biens nationaux, Abdelrahmane Kheïdi, a annoncé le transfert de
51 usines au profit des entreprises publiques, dans le cadre des efforts visant à confisquer les produits de la corruption. Cette opération d’envergure fait suite à la réception par les autorités de plus de 70 procès-verbaux concernant la restitution de biens illégalement acquis, qu’il s’agisse d’hôtels, d’usines, de matériel industriel ou d’autres actifs de valeur. Après examen par une commission ministérielle conjointe, la décision a été prise de confier ces 51 premières unités industrielles aux entreprises publiques. Un geste fort visant à préserver les emplois et à dynamiser l’outil productif national.
Par ailleurs, le Conseil des participations de l’État a statué sur le transfert officiel de 92 équipements médicaux, appareils et installations au profit d’institutions publiques, soulignant l’importance cruciale de créer de nouveaux postes de travail.
Concrètement, le ministre de l’Industrie, Ali Aoun, a récemment réuni les directeurs généraux des groupes industriels publics bénéficiaires, leur demandant d’accélérer la prise en charge de ces 23 nouvelles unités. Une opération de redéploiement des actifs économiques confisqués qui doit désormais se conformer aux procédures légales en vigueur. La réappropriation des biens issus de la corruption, au profit de l’économie nationale, s’affirme comme une priorité pour les hautes autorités algériennes, déterminées à assainir durablement le paysage économique du pays .

Malik.M.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *