Gaz nigérian :L’Algérie bien placée pour remporter la bataille

Dans la course effrénée pour contrôler les précieux flux de gaz nigérian vers l’Europe, l’Algérie semble tenir la corde face à la Guinée équatoriale. Bien que Malabo ait récemment conclu un accord avec Abuja pour acheminer le gaz vers ses installations de liquéfaction, le projet algérien de gazoduc transsaharien dispose d’atouts indéniables pour l’emporter.
Alors que des rapports internationaux s’interrogent sur l’avenir de l’ambitieux projet d’Alger, les informations officielles rassurent : l’accord équato-guinéen ne concerne que le transport vers ses propres usines, sans réexportation prévue. Une limite géographique majeure qui exclut d’emblée Malabo de la compétition pour alimenter l’Europe en gaz nigérian.
À l’inverse, les études approfondies menées par l’Algérie confirment la faisabilité et la rentabilité de son gazoduc transsaharien. Avec un tracé optimisé traversant plusieurs pays, des coûts maîtrisés et un calendrier réaliste, ce mégaprojet énergétique distance sérieusement son rival équato-guinéen.
Dans le contexte actuel de flambée de la demande européenne suite au conflit russo-ukrainien, l’Algérie se positionne en partenaire incontournable pour sécuriser les approvisionnements gaziers du Vieux Continent. Grâce à son expérience et son expertise reconnues, la nation nord-africaine peut légitimement revendiquer un rôle de plaque tournante régionale.
Si la compétition fait rage, les atouts algériens semblent dicter la marche à suivre. Avec un projet économiquement viable, techniquement abouti et géostratégiquement pertinent, Alger pourrait bien remporter cette bataille énergétique aux enjeux colossaux pour l’avenir énergétique de l’Europe .
Kh.M.

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