Conférence internationale de Tokyo: Le Maroc sèchement recadré à la TICAD, la RASD confortée

La récente réunion ministérielle de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD) restera gravée dans les mémoires comme un véritable camouflet diplomatique pour le Royaume chérifien. Malgré d’intenses manœuvres, le Maroc a essuyé un cuisant revers dans sa tentative d’exclure la République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD) de cette rencontre de haut niveau.
Le communiqué final adopté tranche sans équivoque en faveur de la participation de tous les États membres de l’Union Africaine, dont fait partie la RASD. Une formulation limpide qui balaye d’un revers de main les revendications marocaines visant à cantonner la présence aux seules nations reconnues par l’ONU. Fait rarissime, le Maroc s’est retrouvé complètement isolé sur cette question brûlante.
Aucun de ses prétendus « alliés traditionnels » africains n’a jugé bon de le soutenir dans cette croisade contre la légitimité sahraouie. Un désaveu cuisant pour Rabat, qui illustre l’exaspération grandissante de nombreux pays face à ses tentatives répétées de nier les droits du peuple sahraoui. Cet échec retentissant à Tokyo s’ajoute à une longue liste de revers essuyés ces derniers mois par le Maroc sur le dossier du Sahara Occidental. De l’Union Africaine à l’ONU en passant par l’UE, Rabat essuie camouflet sur camouflet, tant ses manœuvres dilatoires agacent la communauté internationale. Pour l’Algérie, principal soutien de la cause sahraouie, cette victoire diplomatique est de taille.
Elle conforte sa position de principe inébranlable en faveur de l’autodétermination du peuple sahraoui et l’érection d’un État palestinien indépendant. Un message limpide envoyé au Maroc : le Sahara Occidental restera une épine incontournable tant que ses revendications légitimes ne seront pas satisfaites. Khemissi.M.

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