Le HCR prévient de la menace du choléra au Soudan. C’est la 2e vague de l’épidémie depuis 16mois qui guette les déplacés dans ce pays africain.
L’agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) tire la sonnette d’alarme sur le risque de cette 2e épidémie depuis le début de la guerre. Kristine Hambrouck, représentante du HCR au Soudan, a déclaré vendredi à Genève, en Suisse, que « le nombre total d’infections par le choléra parmi les réfugiés serait de 119 dans trois camps de réfugiés de la province de Kassala, tandis que 5 réfugiés sont morts après avoir contracté le choléra». Hormis le choléra, les réfugiés sont également exposés à une augmentation des maladies d’origine hydrique, notamment le paludisme et la diarrhée, indique le HCR, d’autant que les combats, l’insécurité et les pluies empêchent l’acheminement des aides humanitaires.
Plus de 7,4 millions de réfugiés et de déplacés au Soudan ne peuvent recevoir des médicaments et autres aides dans les États de Sennar, du Nil Bleu, de Jazirah, du Nil Blanc, du Darfour et du Kordofan.
Depuis le 15 avril 2023, avec le début du conflit qui continue, plus de 10,3 millions de personnes ont été chassées de chez elles. Elles se sont réfugiées ailleurs au Soudan ou dans les pays voisins, selon l’ONU .
R.I
