Pour Mustapha Yahi, secrétaire général du RND, le choix est clair : Abdelmadjid Tebboune est l’homme de la situation pour libérer tout le potentiel du Grand Sud algérien.
Lors d’un meeting de soutien vendredi à Touggourt, le bras droit de Tebboune n’a pas mâché ses mots. « Tebboune porte une vision stratégique claire pour un développement global du Sud », a martelé Yahi devant les militants rassemblés. Et d’appeler à un « soutien massif » pour ce « projet national ambitieux » visant à transformer les régions désertiques en « locomotive de l’économie nationale ». Loin des vœux pieux, le programme de l’ancien Premier ministre dessine selon lui les contours d’une « véritable révolution économique et agricole » dans ces territoires oubliés. Une promesse qui s’appuie sur un premier mandat « riche en réformes et décisions » favorable au Sud.
Le découpage administratif régional est ainsi brandi en exemple du nouvel élan impulsé ces 5 dernières années. Un début seulement, si Tebboune décroche un second mandat, assure Yahi : le Grand Sud algérien, terre de ressources inouïes, n’attend plus que son heure de gloire. Au-delà du volet économique,
le soutien du RND à l’ancien chef du gouvernement s’appuie aussi sur un bilan diplomatique adulé.
De la Palestine au Sahara occidental, l’Algérie asu tenir un « rôle honorable » sous la présidence Tebboune, vante son allié de circonstance. Bref, Yahi ne laisse aucun doute planer :
le 7 septembre, le choix des urnes doit être « massif » en faveur de Tebboune. Seul le candidat indépendant peut parachever les réformes engagées et perpétuer les « acquis » de son premier mandat. Pour le RND, la bataille de la continuité est définitivement lancée !.
F.H.
