Ghaza :Politique sioniste systématique

Une politique sioniste systématique à Ghaza vise à détruire les nécessités de la vie dans la bande.
Le directeur du Réseau des organisations non gouvernementales (ONG) palestiniennes, Amjad Al Shawa, a affirmé, dimanche, que l’occupation sioniste «suit une politique systématique visant à détruire les nécessités de la vie à Ghaza, y compris les logements et les infrastructures, ce qui aggrave la crise humanitaire et rend la région inhabitable pendant de nombreuses années.
Il explique, dans un communiqué cité par l’APS, que «plus de 70 % des infrastructures et des bâtiments de la bande de Ghaza ont été complètement détruits». Al Shawa note, aussi, que l’occupation sioniste continue de détruire les maisons et les tours résidentielles restantes, ce qui anéantit la volonté et l’espoir des Palestiniens de rentrer chez eux et aggrave encore la crise humanitaire.
La population piégée
Le directeur du Réseau des ONG palestiniennes souligne que la population de la bande de Ghaza est «piégée» dans un espace étroit qui constitue moins de 10 % de la superficie de l’enclave. Il ajoute que plus de 40.000 personnes vivent dans des conditions de surpeuplement et désastreuses, ce qui entraîne la propagation de maladies et d’épidémies. Al Shawa met en garde, dans ce sillage, contre les projets sionistes visant à commettre de nouveaux massacres. Le directeur du Réseau des ONG palestiniennes réitère également que la situation actuelle représente une «étape dangereuse et sans précédent dans le monde».
Concernant les restrictions imposées à l’entrée des vaccins, il rappelle que les Nations unies ont appelé à la nécessité de parvenir à une trêve humanitaire d’une semaine «afin que ses équipes médicales puissent mener à bien un processus de vaccination pour environ 600.000 enfants». Il met en garde aussi contre la propagation des maladies et des épidémies si une trêve n’est pas conclue.
Les enfants sont la catégorie la plus touchée
Pour sa part, Kazem Abu Khalaf, porte-parole du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), souligne que les enfants de la bande sont la catégorie la plus touchée par ce qui se passe à Ghaza et ils ont un «besoin urgent d’un soutien psychologique et éducatif».
Abu Khalaf explique, dans une déclaration citée par la même source, que la situation actuelle dans la bande «nécessite une réponse urgente pour aider les enfants qui souffrent de la perte de l’éducation et des graves dommages psychologiques auxquels ils sont exposés. Selon lui, «tous les enfants de la bande de Ghaza ont besoin d’un soutien psychologique, car au moins 625.000 enfants ont perdu une année d’école» depuis le début de l’agression sioniste en octobre dernier. «Certains enfants ont été amputés d’un membre et ont besoin d’aide pour quitter la bande de Ghaza pour se faire soigner et que de nombreux enfants souffrent de peur et d’anxiété», poursuit-il.
Les tentatives de l’Unicef échouent
Abu Khalaf indique que l’Unicef a travaillé récemment avec ses partenaires dans l’enclave palestinienne pour créer des «espaces temporaires pour l’éducation», qui sont de «grandes tentes au milieu des rassemblements de personnes déplacées». Il déplore qu’en raison du ciblage sioniste continu de ces zones, les tentatives ont échoué.
Il affirme que l’Unicef et ses partenaires dans le travail humanitaire «tentent de fournir tous les services possibles à la lumière des circonstances actuelles. D’après lui, ils fournissent une aide alimentaire et du carburant aux hôpitaux et coordonnent avec l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour évacuer 170 personnes qui en ont besoin d’un traitement à l’étranger .
R.I.

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