Campagne électorale de Youcef Aouchiche: Le pouvoir d’achat pour mobiliser

Lour capter l’attention des électeurs, le candidat du FFS à l’élection présidentielle anticipée du 7 septembre prochain, Youcef Aouchiche axe ses sorties sur le chapitre social de son programme et les mesures qu’il prévoit pour améliorer le pouvoir d’achat et les conditions de vie des citoyens.
Ainsi, après ses activités de proximité à Alger et Tipaza, Youcef Aouchiche a été, hier au troisième jour de la campagne électorale, à Bordj Bou Arreridj et à Boussaada où il a réitéré ses propositions. Dans la matinée, il a animé un meeting populaire au niveau de la maison de la culture de Bordj Bou Arreridj. Il a défendu son programme en abordant les mesures qu’il s’engage à mettre en œuvre pour améliorer le pouvoir d’achat.
Il s’agit d’un salaire national minimum garanti (SNMG) de 40 000 DA, la suppression de l’impôt sur le revenu (IRG) pour les salaires inférieurs à 50 000 DA et l’établissement d’un revenu universel pour tous (chômeurs, femmes aux foyers, personnes aux besoins spécifiques…) représentant 50% du SNMG, soit 20 000 DA. La bourse des étudiants sera, elle aussi, portée au même niveau, avec une restructuration profonde de l’office national des œuvres universitaires. Il propose aussi la hausse de l’allocation familiale qui stagne à 300 DA depuis des décennies pour atteindre 3 000 DA, le retour de la retraite anticipée sans condition d’âge et le plafonnement des prix des produits alimentaires.
Dans son discours devant l’assistance de la capitale des Zibans, M. Aouchiche a répondu aux critiques, lui reprochant de faire dans le populisme et de ne pas expliquer comment financer toutes ces hausses. Pour lui, les sources de financement de son programme sont nombreuses, citant le recouvrement fiscal, la fiscalité pétrolière et l’impôt sur la fortune. L’orateur a fait une nouvelle promesse pour les bénéficiaires du dispositif ANSEG en difficulté. Se disant contre la solution judiciaire, il a annoncé comme premières mesures, s’il est élu le 7 septembre, la suppression des intérêts bancaires et le reechelonnement des dettes. Au plan politique, l’hôte de Bordj Bou Arreridj a appelé les électeurs à un « hirak électoral  » afin de réaliser le changement voulu.
 » L’avenir appartient à la jeunesse qui détient les clés du changement », a-t-il dit, expliquant qu’il aspire à construire un État démocratique et social comme stipulé dans la proclamation du premier novembre 1954 et la plate forme du congrès de la Soummam du 20 août 1956. Il plaidé pour un régime semi présidentiel qui renforce les prérogatives du parlement et où la séparation des pouvoirs sera consacrée. Le candidat du FFS s’est dirigé ensuite vers Boussaada où il a opéré une sortie de proximité.
De Bordj Bou Arreridj Fateh H.

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