Les échanges commerciaux entre l’Algérie et la Turquie ont augmenté de près de 30% au cours des derniers mois par rapport àl’année 2021, a fait savoir, samedi, le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu.
Ce dernier s’exprimait lors d’une conférence de presse animée avec le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, à l’issue des travaux de la 1ere réunion de la commission de planification, de coopération et de partenariat global entre l’Algérie et la Turquie, rapporte l’agence APS.
Concernant les échanges commerciaux entre les deux pays, le ministre turc a indiqué « qu’une hausse de près de 30% a été enregistrée les mois derniers par rapport à l’année dernière », prévoyant « d’atteindre sous peu l’objectif escompté à savoir un volume d’échanges commerciaux entre les deux pays estimé à 10 milliards de dollars « .
Le ministre turc a également mis en exergue « les importantes opportunités offertes par l’Algérie dans le secteur agricole », précisant « nous vivons, sans doute, une conjoncture très délicate au niveau international par rapport à la sécurité alimentaire, et de ce fait, a-t-il dit, la coopération entre les deux pays ne profitera pas uniquement aux peuples algérien et turc mais à tous les autres peuples aussi ».
1.400 sociétés turques activent en Algérie
Evoquant le volet industriel, le ministre a rappelé que le nombre des sociétés turques activant en Algérie était de 1.400 sociétés, tandis que les investissements turcs en Algérie s’élèvent à 5 Mds USD.
Outre la crise alimentaire que connait le monde, M. Cavusoglu a fait savoir qu’ »il y a également une crise énergétique, un domaine que la Turquie et l’Algérie cherchent à renforcer », soulignant que la coopération entre les deux pays dans ce domaine revêt de multiples dimensions et se fera selon les orientations des dirigeants des pays.
S’agissant du domaine de transport maritime, il a fait savoir qu’il a été procédé à l’examen de la question de la construction navale commune, et de la possibilité d’évaluer les démarches de coopération dans les industries militaire et de défense.
Pour sa part, Ramtane Lamamra a indiqué le volume des échanges économiques entre nos deux pays augure d’ »un avenir prometteur pour le partenariat entre nos deux pays », soulignant que le « rythme atteint et qu’il faut accélérer est l’un des indicateurs à exploiter pour parvenir aux objectifs stratégiques communs, qu’il s’agisse du commerce, de l’investissement, du transport, de la technologie ou de la coopération dans différents domaines ».