Khan Younès: Les dépouilles de 300 martyrs retrouvées

Les dépouilles de 300 martyrs ont été retrouvées par les équipes de secours et des civils palestiniens à Khan Younès, après le retrait de l’armée d’occupation de cette ville située au sud de Ghaza, rapporte mardi l’agence de presse palestinienne Wafa.
Les équipes de secours, citées par cette source médiatique, ont indiqué que leurs équipages avaient reçu environ 200 rapports faisant état de disparitions d’autres citoyens palestiniens à l’est du gouvernorat de Khan Younès.
Destruction de 90 % des infrastructures à Bani Suhaila
Les secouristes palestiniens affirment, selon Wafa, avoir récupéré 42 dépouilles de martyrs de la ville de Bani Suhaila et qu’ils travaillaient également à récupérer le reste des martyrs de la ville après la fermeture des routes et la destruction de 90 % des infrastructures. Selon eux, l’armée d’occupation a empêché ses équipages de récupérer les blessés, ce qui a entraîné leur mort et la décomposition de leurs corps, en violation des droits fondamentaux de ces victimes.
La situation à Ghaza, victime d’une agression sioniste génocidaire depuis le 7 octobre 2023, a atteint «un nouveau tournant terrible en termes de douleur, de destruction, de traumatisme et de perte en vies humaines», affirme Sigrid Kaag, coordonnatrice principale des opérations humanitaires et de reconstruction dans la bande palestinienne. «Chaque fois que je vais à Ghaza, j’ai du mal à imaginer la dévastation que je vois de mes propres yeux», ajoute Mme Kaag dans une déclaration au siège de l’ONU, reprise, mardi, par Wafa.
Les travailleurs humanitaires confrontés à des problèmes de santé
D’après elle, les maladies infectieuses ont commencé à se propager en raison du manque d’hygiène, en particulier pendant les mois chauds de l’été. Kaag fait remarquer, dans ce sillage, que tous les travailleurs humanitaires à Ghaza sont confrontés à des problèmes similaires.
En réponse à une question concernant l’incident du bombardement par l’armée d’occupation du principal réservoir d’eau de la ville de Rafah au sud la bande, la coordonnatrice principale des opérations humanitaires et de reconstruction à Ghaza a déclaré que «les exigences du droit international humanitaire des parties au conflit sont «très claires». Selon elle, le droit international doit être respecté. Kaag souligne, encore, qu’un accès sûr à la bande de Ghaza est essentiel pour fournir et distribuer de l’eau potable et du matériel d’hygiène.

Le droit international humanitaire interdit catégoriquement
Le droit international humanitaire interdit catégoriquement le bombardement par l’armée d’occupation sioniste d’un réservoir d’eau dans la ville de Rafah au sud de la bande Ghaza, rapporte l’agence de presse palestinienne citant Jeremy Lawrence, porte-parole du Haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme.
D’après la même source, Lawrence explique dans des déclarations à la presse, lundi dernier au soir, qu’en vertu du droit international humanitaire, il est strictement interdit d’attaquer les installations nécessaires à la survie de la population civile, y compris les ressources en eau.
Échec documenté de l’entité sioniste
Il souligne que l’entité sioniste a un «échec documenté» à assurer des poursuites sur les violations du droit international humanitaire. Le porte-parole du Haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’Homme note, selon Wafa, qu’«il est nécessaire de trouver des solutions au niveau international pour combler le déficit de responsabilité de longue date» de l’entité sioniste .
R.I.

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