Malgré un contexte mondial difficile: La BM salue le « dynamisme » de l’économie algérienne

Dans une déclaration remarquée lors du Forum du quotidien El Moudjahid, le représentant résident de la Banque mondiale pour l’Algérie, Kamel Braham, a souligné le « dynamisme » dont fait preuve l’économie algérienne, parvenant à maintenir une croissance autour de 4% en moyenne ces trois dernières années, et ce malgré un contexte international mouvementé.
« C’est une performance réalisée notamment grâce au dynamisme de l’économie algérienne, visible à travers les chiffres enregistrés sur le terrain », a estimé M. Braham, citant l’exemple de l’industrie nationale qui s’est développée pendant la crise du Covid-19 pour répondre à la demande intérieure. Le responsable onusien a salué les efforts déployés par les autorités algériennes, notamment à travers « une politique financière assez rigoureuse » ayant permis une gestion optimale des ressources publiques, le maintien de la consommation et la mobilisation des financements pour l’investissement.
Parmi les mesures phares prises pour soutenir l’économie nationale, M. Braham a cité la promulgation du nouveau code des investissements, la création de l’Agence de promotion de l’investissement (APPI), la nouvelle loi bancaire ouvrant la voie à de nouvelles formes de financement, ainsi que les facilités accordées aux entreprises en matière d’accès au foncier et de services. Saluant l’état de la coopération avec l’Algérie, « un partenaire fort » de la Banque mondiale, le diplomate a annoncé un projet commun visant à mettre en place une nouvelle stratégie de gestion des risques majeurs et des catastrophes naturelles. Sur le plan énergétique et environnemental, M. Braham a mis en avant les progrès réalisés par l’Algérie, notamment dans la réduction du torchage des gaz, un domaine où le pays est désormais classé parmi les bons élèves mondiaux.
L’intervenant a également souligné les performances de l’Algérie en matière d’investissement dans le capital humain et d’égalité, la plaçant parmi les nations les plus équitables au monde.
Interrogé sur l’objectif d’atteindre un PIB de 400 milliards de dollars à l’horizon 2027, fixé par les autorités algériennes, M. Braham l’a jugé « possible » si tous les acteurs se mobilisent, estimant que 2026 pourrait être « l’année de décollage » vers un nouveau palier de développement économique, porté notamment par les richesses naturelles du pays et les perspectives de transformation industrielle .

Fateh H.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *