Les envois de fonds vers l’Algérie par les Algériens établis à l’étranger ont atteint 1,868 milliard de dollars en 2023, en hausse par rapport aux 1,705 milliard de dollars en 2022.
Depuis 2005, les envois de fonds ont montré une progression notable, atteignant un record en 2014 avec 2,452 milliards de dollars.Les données de la Banque mondiale, publiées dans la Note d’information sur les migrations et le développement, montrent que les envois de fonds se sont élevés à 1,792 milliard de dollars en 2021, 1,700 milliard de dollars en 2020, et ont varié entre 1,786 et 1,998 milliard de dollars de
2015 à 2019. Entre 2005 et 2013, les envois ont fluctué entre 99 millions et 215 millions de dollars.Il est important de noter que ces chiffres ne prennent en compte que les transferts formels, tandis qu’une part importante des envois se fait par des canaux informels en raison de la différence entre les taux de change officiels et parallèles en Algérie.Dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, l’Algérie suit l’Égypte et le Maroc en termes de montants reçus. En 2023, les Égyptiens ont envoyé 19,532 milliards de dollars, et les Marocains 11,75 milliards de dollars.
a Banque mondiale prévoit une augmentation des flux vers la région de 4,3 % en 2024, malgré une diminution de 15 % en 2023 due principalement à la baisse des envois vers l’Égypte.
Les remises migratoires restent une source essentielle de financement extérieur pour les pays en développement, soutenant le compte courant et aidant à gérer l’insécurité alimentaire et les problèmes d’endettement. Les envois de fonds devraient croître de 2,3 % en 2024 à l’échelle mondiale .
M.M.
