Le Comité international de secours (IRC) a déclaré dimanche que la situation dans le nord de la bande de Ghaza, assiégée et ravagée par une agression génocidaire sioniste, « a dépassé le point critique », appelant à « la levée immédiate des restrictions sur l’aide humanitaire ».
Dans un communiqué publié sur le site de l’ONG, Bart Witteveen, directeur de l’IRC pour le territoire palestinien occupé, a indiqué que la situation dans le nord de Ghaza « a dépassé le point critique », soulignant que « plus de 80% de l’aide humanitaire à destination de Ghaza est actuellement bloquée, les livraisons étant désormais à leur plus bas niveau depuis octobre 2023 ».
Avant octobre 2023, en moyenne 500 camions d’aide humanitaire entraient chaque jour à Ghaza. Ce niveau était déjà insuffisant pour répondre aux besoins de la population, a jugé le responsable de l’ONG. Ce dernier a noté qu’aujourd’hui, les aides humanitaires ont atteint des niveaux « dangereusement bas ». « Le pire scénario est peut-être déjà en cours : dans toute la bande de Ghaza », face à la famine, la malnutrition et la mortalité due à la malnutrition et aux maladies augmentent rapidement, a-t-il averti.
« La situation est critique. Nous avons quelques jours, et non des semaines, pour prendre des mesures décisives afin d’améliorer ces conditions désastreuses. Les avertissements des organisations humanitaires sont clairs et cohérents : l’inaction entraînera davantage de morts évitables de civils », a poursuivi Witteveen, appelant à « la levée immédiate des restrictions sur l’aide humanitaire à destination et à l’intérieur de Ghaza ».
R.I.