Lors d’une séance plénière à l’Assemblée populaire nationale (APN) le 7 novembre, le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Brahim Merad, a fermement démenti les rumeurs d’un éventuel découpage territorial en régions.
« Cette question n’est nullement à l’ordre du jour », a-t-il affirmé en réponse à une question du député Ahmed Rabhi, qui évoquait des spéculations sur un redécoupage regroupant plusieurs wilayas en neuf régions. Le ministre a qualifié ces affirmations d’« archifaux », dénonçant des tentatives de « semer la confusion et le chaos ».M. Merad a réitéré que les décisions d’organisation territoriale suivent un processus rigoureusement étudié, tenant compte des besoins concrets des territoires concernés. Il a souligné que, depuis 2019, toutes les nouvelles circonscriptions administratives bénéficient d’un plan progressif de promotion au statut de wilayas déléguées, puis de wilayas, avec une série de mesures pour renforcer leurs moyens. Le projet de loi de finances 2025 prévoit ainsi la création de 1 200 postes budgétaires pour appuyer ces circonscriptions administratives, assortie d’enveloppes financières substantielles pour assurer le fonctionnement et l’équipement des structures de la Sûreté nationale et de la Protection civile. M. Merad a précisé qu’une commission a été établie au ministère de l’Intérieur pour évaluer et coordonner les besoins de ces nouvelles wilayas.Concernant le découpage territorial, le ministre a indiqué que la démarche est évolutive et vise à réduire les disparités entre les collectivités locales, en commençant par les wilayas du Sud, avant de s’étendre aux régions des Hauts-Plateaux, et enfin aux zones du nord du pays .
F. B.
